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[PORTRAIT] Olivier Millois : entrepreneur humain

12 septembre 2022
o millois

Fort d’une expérience dans plusieurs entreprises de tailles différentes, Olivier MILLOIS a finalement fait le choix de monter sa propre entreprise, à taille humaine. Il nous raconte ici son parcours et nous fait part de ses projets pour la suite d’une carrière déjà bien remplie.

  • Quelles sont les motivations qui vous ont poussé à vous tourner vers ce travail ? Et quelles sont les motivations qui vous animent, encore aujourd'hui, au quotidien, dans votre pratique professionnelle ?

J’avais effectué mon premier en charpente métallique, c’est cette première expérience qui a déterminé la suite de mon parcours. J’ai rapidement souhaité avoir des postes multi tâches, avec des responsabilités de pilotage. J’ai commencé dans des entreprises de 13 personnes, puis 250, puis un groupe de plus de mille partenaires. Il y a neuf ans j’ai monté ma propre société, avec une salariée unique, donc nous ne sommes que deux.

  •  En quelques phrases, pouvez-vous décrire vos missions ? Ces missions ont elles évolué entre le moment où vous avez débuté et maintenant ?

Dans tous les cas, on est vraiment sur la structure des éléments, mais depuis que j’ai ma société, nous avons des sujets très variés, avec du challenge technique. On est vraiment sur la tenue mécanique des éléments. Par rapport à mes précédents emplois, j’étais plus
technicien, alors qu’aujourd’hui je suis plus sur un versant administratif.

  • Nous sommes dans un monde en perpétuelle transformation : innovation, technologique et numérique, savoir scientifique, mais aussi avec une conscience accrue des enjeux environnementaux et sanitaires qui nous dépassent parfois...Ce contexte de transformation et questionnement a-t’il un impact sur votre métier ? Comment voyez-vous votre métier dans quelques années ?

En 2009, j’ai intégré le secteur des renouvelables, avec l’essor du photovoltaïque, et aujourd’hui nous sommes en pleine transition énergétique. Même si je reste sur de la structure métallique, ces structures supportent maintenant des panneaux solaires. Les
matériaux en soi ne changent pas, mais leur finalité est un peu différente. Aujourd’hui, les demandes liées à l’installation de panneaux photovoltaïques ou de capteurs thermiques représentent environ 50% de mon chiffre d’affaires.

  • Un exemple d'une expérience de réussite professionnelle, un moment clé où vous avez su que ce métier était fait pour vous…

Mon premier succès a été de recevoir ma première commande le jour-même où j’ai démarré ma société. A côté de ça, en ayant ma propre société, je suis moi-même en contact avec le client, qui me signifie sa satisfaction. Aujourd’hui, j’ai le projet d’ouvrir une nouvelle société,
dans l’achat-revente de matériaux, en parallèle du bureau d’étude que j’ai déjà. On travaille pour le secteur privé mais aussi public. J’ai également une grosse part de marché d’étudeaux Antilles, notre expertise est reconnue dans la région par les bureaux de contrôle et de
nombreuses sociétés. Même si nous sommes une petite structure, on a déjà travaillé avec des entreprises importantes comme Engie ou Vinci et bien d’autres.

  • Pour vous, quelles sont les qualités essentielles pour pouvoir exercer ce travail ? Quelles sont les points forts que vous aviez déjà en démarrant, et éventuellement ceux que vous avez su développer durant votre carrière ?

En plus de la formation, il faut être curieux, aimer chercher des solutions. Il faut aimer être bricoleur, car dans notre domaine, c’est vraiment utile d’avoir une idée de ce qu’implique sur le terrain en pratique les solutions qui ont été imaginées. L’intérêt est de proposer des
solutions qui demanderont en pratique le moins d’énergie possible, le moins de ressources possibles, dans un souci d’efficacité. Au début, j’avais de bonnes bases de raisonnement, j’étais une machine à calculer et à me projeter à partir de plans, puis après je me suis tourné
vers d’autres enjeux avec ma société.

  •  Un mot pour conclure ?

Dans le métal, on ne s’ennuie jamais et la rémunération est très attractive. Le besoin de main d'oeuvre est réel. De plus, avec une formation sérieuse et une réelle motivation, on peut se réorienter vers d’autres filières sans craindre de rester bloqué si plus tard d’autres
filières vous attirent.


En résumé :
Pleinement satisfait de sa première expérience en stage “charpente métallique”, Olivier a très rapidement choisi cette filière pour la suite de son parcours. Il a rejoint de grands groupes de plusieurs milliers de personnes, spécialisés notamment dans le photovoltaïque.
En 2013, il décide de lancer sa propre entreprise, et reçoit ses premières commandes très rapidement. Il apprécie en particulier, la diversité des sujets et des challenges techniques qu’il rencontre.
Il a aujourd’hui une salariée et se prépare à ouvrir une seconde société d’achats-revente de fournitures. Ces dernières années, Olivier constate que les demandes évoluent avec les enjeux environnementaux, et salue les nouvelles formations spécialisées dans les renouvelables, notamment la première école dédiée à l’énergie solaire à Marseille qui a ouvert ses portes en janvier dernier.