Alain Henri Bellec, Vice-président du groupe métier « Infrastructures »
Aujourd’hui, l’enjeu principal est celui de la reconnaissance de l’apport de l’ingénierie dans les démarches de transitions écologique, environnementale, numérique et sociétale. Pour y parvenir, nous devons nous impliquer fortement dans des actions de communication et de lobbying.
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
A l’origine ingénieur de l’Etat, j’ai quitté l’administration après 14 ans d’exercice et rejoint le secteur de l’ingénierie privée.
J’ai dirigé pendant 22 ans un bureau d’études en ingénierie des infrastructures avant de le céder à mes salariés pour prendre ma retraite.
Quel est votre mandat au sein de Cinov Ingénierie ?
Avant la fusion entre Cinov Construction et Cinov Coordination, j’exerçais la fonction de président de Cinov Infrastructures. J’ai poursuivi mon engagement, en prenant la responsabilité de l’animation du groupe métier « INFRA » et la vice-présidence de Cinov Ingénierie en charge des Infrastructures. A ce titre, j’ai porté le mandat d’administrateur de l’IDRRIM depuis sa création et présidé le Comité Ingénierie de l’IDRRIM.
Selon vous, quels sont les enjeux de l'ingénierie à court et moyen terme ?
Aujourd’hui, l’enjeu principal est celui de la reconnaissance de l’apport de l’ingénierie dans les démarches de transitions écologique, environnementale, numérique et sociétale. Pour y parvenir, nous devons nous impliquer fortement dans des actions de communication et de lobbying.
En second lieu et en complément de l’enjeu majeur, il me semble que le risque pour l’ingénierie privée est la concurrence déloyale de l’ingénierie publique. Celle-ci a un effet néfaste à la fois sur la qualité des prestations d’ingénierie et sur les niveaux de rémunération des prestations.
Que vous apporte l’engagement au sein d’un syndicat professionnel comme Cinov Ingénierie ?
Aujourd’hui, il me parait fondamental, pour un chef d’entreprise responsable d’une société d’ingénierie, d’adhérer à un syndicat comme Cinov Ingénierie pour y retrouver des acteurs qui ont les mêmes problématiques, faire valoir ses analyses sur le contexte économique général et sur le métier.
En somme, il s’agit de « lever la tête du guidon » pour inscrire son action dans un contexte global !
De plus, le syndicat comme la Fédération Cinov offrent un panel important de services et d’assistance à disposition de l’adhérent.